L’affaire de la limousine présidentielle qui a pris feu à Nguéniène est prise très au sérieux au Palais. En effet, suite à cet incident, le Président Sall a exigé l’ouverture d’une enquête et a fait convoquer hier jeudi au Palais, un responsable de la société belge, Carat Duchatelet. La même société qui a aménagé et blindé le véhicule présidentielle, informe L’Obs.
Une affaire qui cache un scandale, d’après la source. Laquelle révèle que la voiture, une Mercedes Maybach S600, a été acquise il y a sept mois seulement. Et a été utilisée, pour la première fois, par le chef de l’État, le 2 avril 2019, date de la cérémonie de sa prestation de serment, au centre des expositions de Diamniadio. La deuxième fois, c’était deux jours après, lors du défilé, marquant la fête de l’Indépendance du 4 avril.
Un membre de la sécurité souffle que « les voitures blindées doivent pouvoir résister à la charge d’une bombe posée en-dessous ».
Alors que là, dit-on, l’accident aurait été provoqué par un dos d’âne.