L’hôpital Sénégalais est un livre qui se lit verticalement et non en horizontal, qui ne sera jamais lauréat par manque de responsabilité et d’éthique.
Il arrive qu’un hôpital puisse fermer par manque de moyen investit par l’état mais comme aussi ce dernier ne puisse fonctionner à cause de l’irresponsabilité du personnel.
Rare sont les hôpitaux au Sénégal qui ont des brancardiers (hommes et femmes de Services) qui par obligation doivent accompagner les malades pour la radiographie, la cardiologie, les examens complémentaires, de l’aide pour service de nutrition et du nursing (toilette du malade).
Ceci ne fait nullement partie de mes taches en tant qu’infirmier exerçant à l’hôpital CTO.
Un médecin et un infirmier n’ont en aucun cas besoin d’accompagnement mais plus d’aide de la part ce brancardier qui se doit d’accomplir son devoir juré à la remise de diplôme.
« Mes larmes ont coulées ce matin lors du service petit déjeuner des malades. Ma collègue s’est permise de remplir son besoin personnel de nutrition au lieu de remplir son devoir déontologique d’alimenter le malade qui a un besoin fondamental. Sur 10 patients 8 ont pris ce petit déjeuner maigre offert par l’état, les deux autres plateaux nous sont destinés (ma collègue et moi) ».
Après constat des faits, par éthique je refuse de le prendre pour le rendre à son bénéficiaire logique.
Déduction : Un malade de plus restera sans petit déjeuner aujourd’hui.
