Seuil de méchanceté jamais atteint au Sénégal : Macky Sall seul contre tous - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - L'opinion des sans voix | Par Eva | Publié le 28/04/2021 09:04:44

Seuil de méchanceté jamais atteint au Sénégal : Macky Sall seul contre tous

L’opposition en général et l’écrasante majorité des activistes face au régime du président Macky Sall font preuve d’un nihilisme outrancier. Feignant d’être ignorants, ils déversent leur bile sur tout ce qu’entreprend le gouvernement du Sénégal.

En suivant des intellectuels de l’acabit des Mamadou Lamine Diallo, Abdoul Mbaye, Ousmane Sonko, ou encore des néo politiciens encagoulés tels Guy Marius Sagna, Dame Mbodj, Karim xrum xax…l’on a froid dans le dos quant aux références qui doivent être ceux de nos enfants et petits enfants.

Jamais notre pays n’avait atteint un aussi moche seuil de méchanceté sous cette horde de prétendants au pouvoir. Non contents de toujours jeter le discrédit sur les réalisations de leur ennemi commun Macky Sall, ils se déchirent face au mépris du chef de l’État, en voulant lui faire porter toute disgrâce qui arrive. Usant d’une capacité de nuisance exceptionnelle, ils se bousculent dans les médias et déroulent leur carnaval à travers les réseaux sociaux. Chacun étant devenu « facebookeur » ou « tweetman »  par excellence.

Par la bénédiction du fourre tout qu’ils appellent pompeusement « liberté d’expression », ces marchands d’illusion subitement métamorphosés en messies volontaires pour un peuple plus mâture et de moins en moins demandeur de leurs envolées lyriques et de leurs saillies verbales, ces marchands d’illusion disais-je, doivent enfin se rendre à l’évidence. Plus que jamais, le monde pousse les leaders d’opinion à une prise de parole plus responsable. L’information circule de nos jours à la vitesse V et tenant compte du capital factuel ai vrai sens du terme, ces laudateurs sont obligés de revoir leur copie s’ils veulent gagner la sympathie des uns et des autres.

Notre siècle est devenu ce qu’un penseur bien de chez nous appela fort à propos, le « siècle de l’excellence » où toute montée au créneau se fait apprécier à l’instant T. De nos jours, il s’agit pour la minorité face à la majorité, de dépasser les règlements de compte personnels faits de calomnies, d’intoxication, de désinformation, d’instauration de la confusion, pour les supplanter tout simplement à un débat qui épouse le pragmatisme dans nos intentions de servir notre État Nation. Toute autre voie serait par conséquent de facto, aux antipodes des stratégies de conquête du pouvoir dans les démocraties modernes.

Accuser des dirigeants de détournement de deniers publics, d’oppresseurs des masses populaires, de manipulation de la justice…sans jamais être capable d’apporter le seul élément de preuve constitue la pire abomination. Et c’est là où nous en sommes au Sénégal. Ce qui a le mérite d’engendrer toutes formes de violences qui entraînent toutes sortes de dérives. L’affaire dite Aliou Sall/Petrotim en est une parfaite illustration. Un dossier qui avait pris des allures internationales et dont la suite accoucha d’une souris.

Plus près de nous, le même Aliou Sall fut accusé d’avoir entretenu des violences dans un milieu aussi sensible que l’université de Dakar. À l’arrivée, les opposants et activistes qui soulevèrent cette gravissime accusation l’étouffèrent par eux-mêmes. C’est de la cruauté. Puisque simplement, le maire de Guediawaye est le frère du président de la République. Par jalousie, ils ont à plusieurs reprises tenté de jeter l’opprobre sur sa personne. Juste pour le mettre à l’écart des affaires publiques auxquelles vu ses compétences, il pourrait apporter sa contribution pour l’intérêt supérieur de la patrie.

Il faut que nous sachions raison garder et qu’enfin nous essayions de redorer le blason de notre pays. Depuis le 19 e siècle le Sénégal a connu toutes sortes de divergences politiques. Mais jamais ce pays n’a été sabordé par ses élites. Les pères fondateurs ainsi que leurs successeurs ont toujours tenu le flambeau avec honneur. Restons ce peuple unis dans la diversité. Chacune et chacun gardant sa liberté de pensée, de choix, pour qu’ensemble nous puissions demeurer cette vitrine du continent en matière de sauvegarde de nos acquis.

Il y va de notre responsabilité. Rien ne vaut ces passions, ces écarts, ces énormités. Le Sénégal reste un Etat de droit où les institutions fonctionnent normalement et continueront de fonctionner. Force restera à la loi et nous n’accepterons point que nos avancées en tous domaines soient torpillées par deux pelés et trois tondus qui n’ont en ligne de mire que les lambris dorés d’un palais dans lequel ils rêvent d’entrer, quitte à marcher sur des cadavres. Non, le Sénégal ce n’est pas ce modèle !

Biguine Gueye


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