Depuis un certain temps, des Sénégalais se plaignent du traitement des dossiers des étudiants à l’Ambassade de France et du Canada à Dakar.
Entre rejets sans justifications, rendez-vous à ne pas en finir et lenteurs dans le traitement des demandes, les récriminations sont nombreuses.
Une situation qui a fini par mettre les parents dans une colère noire. Ne sachant pas quoi faire, ils ont pris langue avec NotreContinent.com pour que les autorités compétentes fassent bouger les choses.
“Le traitement des dossiers des étudiants à l’ambassade du Canada est un véritable problème à résoudre. Tous les bacheliers sont scotchés à des rendez-vous pour la visite médicale qui est une des conditions à la demande de visa. On a nulle part où se renseigner.
Des centaines de parents sont dans la même situation. Depuis juin nous attendons et avec cette lenteur dans le traitement des dossiers la plupart des bacheliers vont rater la session de septembre”, se plaint un parent qui a pris contact avec la rédaction.
Et si ce n’est pas l’ambassade de Canada, c’est celui de la France qui fait vivre l’enfer aux étudiants sénégalais. On se souvient de l’alerte lancée la semaine dernière par Guy Marius Sagna.
Dans un post intitulé : “L’ambassade de France au Sénégal arnaque les africains”, il revenait sur cette situation intolérable.
“Des étudiants sénégalais ont déposé depuis le 1er juillet 2022 des demandes de visa à l’ambassade de France pour pouvoir étudier dans des universités françaises qui ouvrent en septembre.
Ces étudiants risquent de perdre leur préinscription du fait des lenteurs de l’ambassade de France au Sénégal”, écrivait le député nouvellement élu.
Face à cette situation, les ambassades du Canada et de la France doivent prendre à bras le corps ce problème. Ce n’est pas acceptable que des retards de procédure fassent perdre à ces étudiants leurs préinscriptions. Il est impératif que le dispositif soit renforcé à tous les niveaux.
Mais aussi, des voies et moyens doivent être mis en place pour permettre aux étudiants qui auront raté le mois de septembre de se rattraper.
