Au Tribunal de Grande Instance de Dakar, Mohamed Ndoye est apparu pour les accusations de « piratage informatique frauduleux, obtention de bénéfices indus, menace de mort et violence et voies de fait. »
Selon les débats du procès, Ndoye avait été largué par sa petite amie, B. Bâ, ce qui a entraîné sa harcèlement envers elle. Il la suivait sur le chemin de l’école et confisquait ses bagages. Lorsque B. Bâ a informé son père, Ndoye lui a menacé de mort avec un couteau, ce qui a entraîné une plainte de la gendarmerie de Ouakam.
B. Bâ a déclaré qu’elle avait eu une relation avec Ndoye pendant un an, mais elle a coupé les ponts avec lui lorsque ses parents étaient contre cette relation. Ndoye a continué à la harceler et a fini par confisquer son sac et son téléphone pour soutirer 29 000 francs CFA de son compte Wave. Après avoir raconté l’incident à son père, ce dernier a appelé Ndoye pour le remettre à sa place, mais Ndoye a riposté en envoyant des messages déshonorants à son père. Lors de l’interrogatoire par les policiers, Ndoye a refusé de comparaître, mais a finalement été convoqué grâce à des notables de Ouakam.
Ndoye a contesté les accusations à la barre en déclarant que B. Bâ lui avait emprunté de l’argent pour ses frais d’inscription et qu’elle avait elle-même transféré les 29 000 francs CFA. Cependant, B. Bâ a affirmé que c’était Ndoye qui avait confisqué son sac et menacé de représailles. Son père a confirmé ses propos en déclarant que Ndoye l’avait injurié et menacé de mort avec un couteau.
Le conseil de la partie civile a demandé une indemnité de 5 millions de francs CFA pour réparer le préjudice et a déclaré que Ndoye a fait preuve d’une indiscipline notoire. Le parquet a demandé la disqualification de la menace de mort en menace de violence et voies de fait et une répression sévère.
Pour la répression, il a sollicité six mois ferme. Les conseils de la défense ont plaidé la relaxe.
Finalement, Mohamed Ndoye a été condamné à deux mois de prison ferme pour accès frauduleux dans un système informatique, obtention d’avantages indus, violence et voies de fait. Il devra payer aux parties civiles, la somme de 500 mille francs Cfa.
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