Décès : L'auteur de mangas « Leiji Matsumoto » est mort - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Nécrologie | Par Eva | Publié le 22/02/2023 08:02:57

Décès : L'auteur de mangas « Leiji Matsumoto » est mort

Le mangaka et auteur d’animation Leiji Matsumoto, l’une des stars mondiales des bandes dessinées japonaises et l’un des chefs d’orchestre du space opera, est décédé le 13 février à l’âge de 85 ans.

Il avait su relancer sa fin de carrière en collaborant avec le groupe Daft Punk. À l’instar de son personnage le plus célèbre, le corsaire de l’espace Albator, Matsumoto n’a jamais abandonné son art.

Il laisse derrière lui un panthéon spatial sans limites, peuplé de héros libres et sombres, construit au cours de plus de soixante ans de carrière.

Matsumoto est né le 25 janvier 1938 à Kurume, dans la préfecture de Fukuoka, au sud du Japon sur l’île de Kyushu. Passionné par le dessin dès son plus jeune âge, il a commencé à publier ses créations dans des journaux et des magazines locaux à l’adolescence.

À 15 ans, il a remporté un concours éditorial de création avec son premier manga, « Les aventures d’une abeille ». Plus jeune, il avait rêvé de devenir aviateur comme son père, pilote de l’armée impériale et vétéran de la seconde guerre mondiale.

Cependant, il a rapidement abandonné cette idée en raison de problèmes de vue et de difficultés financières. Il a alors décidé de se rendre à Tokyo pour aider financièrement sa famille en dessinant, n’ayant que ses pinceaux et un billet aller en poche.

Matsumoto a été émerveillé par les cartoons américains, ému par Scarlett O’Hara dans « Autant en emporte le vent » et subjugué par Osamu Tezuka, le maître du manga pour lequel il a travaillé en tant qu’assistant.

Il a débuté sa carrière à la fin des années 1950 en dessinant des mangas pour jeunes filles appelés « shojos », souvent des histoires d’amour.

Bien qu’il n’aime pas beaucoup parler de ces débuts, c’est dans ces premières planches qu’il a élaboré ses silhouettes féminines caractéristiques, élancées et sensuelles, qui préfigurent ses héroïnes diaphanes, telles que l’aventurière Emeraldas ou la mystérieuse Maetel de « Galaxy Express 999 ».

Ces traits ont été inspirés par l’actrice Marianne Hold, dont il est tombé amoureux adolescent après l’avoir vue dans « Marianne de ma jeunesse », un film de Julien Duvivier sorti en 1954.

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