Deux anecdotes alarmantes de Matar Lô : Dangers de la circulation routière ! - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Confidence | Par Eva | Publié le 23/02/2023 01:02:39

Deux anecdotes alarmantes de Matar Lô : Dangers de la circulation routière !

Je vais vous raconter deux expériences que j’ai moi-même rencontrées en conduisant.

L’un de ces cas s’est produit sur la route de Tivaouane, lorsque je quittais la ville sainte pour Thiès. Je servais à Thies à l’époque, donc chaque jour je faisais le trajet.

Un jour, alors que je dépassais LAMLAM, j’ai remarqué un bus de transport en commun qui doublait un file de voitures. Cependant, je suis certain que le chauffeur m’avait vu venir dans le sens contraire. J’ai commencé à lui faire des appels de phares pour l’avertir, mais il continuait à foncer vers moi. J’ai regardé à ma droite et j’ai aperçu de la place pour me garer, donc j’ai immédiatement tourné ma voiture.

Imaginez si ce jour-là il n’y avait pas eu d’endroit où je pouvais me garer, il m’aurait inévitablement écrasé et ma vie se serait terminée là. Quand il est passé à côté de moi, j’ai signalé au conducteur que sa conduite était dangereuse, mais il ne m’a même pas regardé. Il avait une casquette vissée sur la tête et une cigarette à la bouche.

90 % des chauffeurs de bus actuels sont comme lui, et ils ont généralement entre 22 et 30 ans. Le gouvernement doit revoir cette situation, en particulier le ministre chargé des transports.

Le deuxième cas concerne une moto jakarta. J’étais avec ma famille et nous allions à un enterrement à Nord Foire en venant de Thiès. Au niveau du rond-point qui mène à l’autoroute d’un côté et à l’aéroport de l’autre, la moto jakarta est apparue subitement.

Elle était conduite par un jeune homme et une jeune fille se présentait à droite de la moto. Le conducteur est venu me couper la route pour aller prendre l’autoroute, mais je me dirigeais vers Nord Foire. Ce jour-là, mon frère a crié « woye freine », et j’ai immédiatement freiné, accélérer ainsi la collision de justesse.

Pourtant, le conducteur de la moto balançait les bras, croyant qu’il avait raison. Si je l’avais touché ce jour-là, cela aurait été la fin pour eux et pour moi, et j’aurais été envoyé en prison, bien que je n’aie rien fait de mal. Les conducteurs de moto jakarta n’ont souvent pas de permis et ne connaissent pas le code de la route. Dans ce cas également, le gouvernement doit assumer ses responsabilités.

En conclusion, il est impératif que le gouvernement sénégalais se penche sur ces problèmes de sécurité routière. Les chauffeurs de bus et les conducteurs de moto jakarta doivent être régulièrement formés et sensibilisés aux règles de conduite et de sécurité routière. La vie humaine est précieuse et doit être protégée à tout prix.

« À bon entendeur, salut ! »

Article écrit par : Mouhamed Matar LO

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