Le président français Emmanuel Macron a annoncé lors de son déplacement à Libreville que l’ère de la « Françafrique » était révolue et que la France était désormais un « interlocuteur neutre » sur le continent africain, refusant toute ingérence dans les affaires politiques des pays.
Il a également évoqué la réorganisation du dispositif militaire français en Afrique, appelant à de nouveaux partenariats et à une coopération accrue pour faire face aux menaces communes telles que la piraterie maritime, l’orpaillage clandestin et les crimes environnementaux liés au trafic de stupéfiants, alimenté par des groupes terroristes tels que Boko Haram et l’Iswap.
Le président Macron a insisté sur le fait que la France était désormais un « interlocuteur neutre » qui parlait à tout le monde et dont le rôle n’était pas d’interférer dans les affaires politiques intérieures des pays africains.
Il a répété sa volonté de bâtir un partenariat équilibré avec les pays africains sur des sujets tels que le climat, la biodiversité et les enjeux économiques et industriels du 21e siècle.
Le président Macron a également visité une forêt primaire proche de Libreville où il a été informé de la biodiversité locale et des risques de la déforestation. Il a goûté à la noix de cola, une boisson populaire en Afrique de l’Ouest, qui est considérée comme un stimulant naturel.
Le président a également clarifié la réduction de la présence militaire française en Afrique annoncée lors de son discours à Paris sur la fin du « pré carré » français en Afrique. Il a souligné qu’il ne s’agissait ni d’un retrait ni d’un désengagement, mais plutôt d’une adaptation du dispositif militaire français en fonction de l’évolution des menaces et des besoins des pays partenaires.
Le nouveau dispositif implique la présence de davantage de militaires régionaux sur les bases françaises et donc de partager et cogérer ces bases.
En résumé, le président français Emmanuel Macron a réaffirmé sa volonté de bâtir un partenariat équilibré avec les pays africains, en tant qu’interlocuteur neutre qui refuse toute ingérence dans les affaires politiques intérieures des pays. Il a également clarifié la réduction de la présence militaire française en Afrique en fonction de l’évolution des menaces et des besoins des pays partenaires.
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