Le journaliste Pape Ndiaye a été inculpé et placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du deuxième cabinet, après avoir été entendu en première comparution mardi soir.
Le chroniqueur à Walfadjri est accusé de six charges, notamment outrage à magistrat, intimidation et représailles contre membre de la justice, discours portant discrédit sur un acte juridictionnel, diffusion de fausses nouvelles et mise en danger de la vie d’autrui. Le magistrat instructeur a ainsi suivi le réquisitoire introductif du Procureur de la République.
Ces charges ont été retenues contre Pape Ndiaye suite à sa chronique hebdomadaire, où il a laissé entendre que les 19 substituts du procureur avaient demandé le non-lieu pour Ousmane Sonko dans l’affaire Sweet beauté, et que le procureur de la République avait refusé en raison de la volonté du pouvoir.
Des propos qui ont visiblement déplu au parquet, qui a demandé sa convocation par la Sûreté urbaine.
Le placement en détention de Pape Ndiaye a provoqué de vives réactions de la part de la société civile, qui a vu cela comme une atteinte à la liberté de la presse.
Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont appelé à sa libération immédiate et ont exigé que la justice garantisse le respect de la liberté d’expression.
Cette affaire met en lumière une fois de plus les tensions entre le pouvoir judiciaire et les journalistes, ainsi que l’importance de la liberté de la presse dans une société démocratique.
Les accusations portées contre Pape Ndiaye soulèvent également des questions sur les limites de la liberté d’expression et la responsabilité des journalistes dans la diffusion de l’information.
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