Le séisme survenu en Turquie il y a un mois a réduit des dommages matériels considérables qui affectent les 100 milliards de dollars, selon une estimation sommaire de la Banque mondiale, de l’ONU, de l’Union européenne et du gouvernement turc.
La responsable pour la Turquie du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a précisé que les coûts de reconstruction, y compris ceux liés à la reconstruction écologique, dépasseront encore ce montant.
Ces estimations sont basées sur des données provisoires et seront présentées lors d’une conférence de donateurs prévue le 16 mars à Bruxelles.
Pourtant, l’appel d’urgence lancé pour lever des fonds n’a été couvert qu’à hauteur de 9,6%, suscitant la déception et la tristesse de la responsable.
La secousse du 6 février d’une magnitude de 7,8, suivie d’une autre neuf heures plus tard de magnitude 7,6, a entraîné la mort de près de 46 000 personnes et fait 105 000 blessés en Turquie, selon des bilans non définitifs.
Elle a également détruit ou condamné 214 000 bâtiments, dont certains hauts de plus de 10 étages, dans 11 des 81 provinces turques.
Les conséquences du séisme ont également touché la Syrie, où près de 6 000 personnes ont perdu la vie, selon les autorités.
La situation reste donc préoccupante et la reconstruction sera un défi majeur pour les autorités turques et la communauté internationale.
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