Selon un mouvement de défense des droits humains, une attaque djihadiste présumée eu lieu à Partiaga, une commune dans l’est du Burkina Faso, le 26 février.
Bien qu’aucun bilan officiel n’ait été communiqué, environ 60 personnes auraient été tuées lors de l’attaque.
Les autorités nationales et régionales n’ont pas confirmé ce bilan.
Le Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et du peuple (MBDHP) a rapporté que des « groupes armés terroristes » ont envahi la commune, tuant des gens, détruisant des biens et emportant du bétail.
Les forces de sécurité ont été dépassées par les événements, et il y a eu des déplacements massifs de populations.
Depuis le début de l’année, le Burkina Faso connaît une intensification des violences djihadistes, avec des dizaines de morts chaque semaine.
Le conseil national des organisations de la société civile (CNOSC) a qualifié la situation dans plusieurs régions du Burkina Faso de « grave » et a réclamé un déploiement rapide de forces de sécurité pour une reconquête totale de toutes les localités sous emprise des groupes terroristes.
Depuis 2015, les violences attribuées aux groupes liés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique (EI) ont fait plus de 10 000 morts – civils et militaires – selon des ONG, et environ deux millions de personnes ont été déplacées.
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