Le tribunal de Dakar a récemment été saisi d’une affaire de conflit successoral.
Le prévenu, I. Sow, fils d’un défunt travailleur qui avait trouvé la mort dans un accident de travail en France, a touché une indemnisation de 100 millions de francs, suite au décès de son père.
Cependant, il a refusé de partager cette somme avec la co-épouse de sa mère, ce qui risque de diviser sa famille à jamais. Traduit devant le tribunal pour abus de confiance, le prévenu sera édifié sur son sort le 14 mars prochain.
Après le décès de son père, les héritiers de ce dernier ont mandaté son épouse, A. Sow, pour réclamer des indemnités.
Cette dernière avait promis de partager les montants reçus avec ses co-épouses et leurs enfants. Elle a respecté sa parole jusqu’à sa mort en 2020.
Mais quand son fils unique, I. Sow, a pris le relais, il a refusé de partager la somme reçue avec ses cohéritiers, entraînant des poursuites judiciaires.
Le prévenu a allégué avoir perçu les indemnités en qualité d’héritier de sa mère. Il a précisé n’avoir jamais mis les pieds en France et a souligné que son père avait contracté trois mariages, dont un avec M. A. Sow avec qui il a eu deux enfants.
La partie civile n’a pas comparu devant le tribunal, mais son conseil a affirmé que le prévenu avait violé le protocole d’accord et que sa famille ne le pardonnerait jamais.
Le procureur a indiqué que la preuve de l’existence d’un mandat n’a pas été rapportée et a sollicité l’application de la loi.
La défense a quant à elle plaidé pour le renvoi des poursuites. L’affaire sera vidée le 14 mars prochain. Le prévenu risque de devoir dédommager la partie civile à hauteur de 70 millions de francs.
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