Les habitants d’Haïti sont confrontés à une violence extrême de la part de gangs armés qui contrôlent presque la totalité de Port-au-Prince, notamment des enlèvements, des viols, des meurtres et des tirs dans les zones résidentielles.
Selon le Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, cette situation est qualifiée de « cauchemardesque ».
Récemment, les affrontements entre des gangs rivaux ont causé la mort d’au moins 60 personnes à la capitale, selon une ONG haïtienne. Le Dr Jean William Pape, membre du comité scientifique de l’OMS, a déclaré que la situation en Haïti était désespérée et qu’il fallait éviter un massacre semblable à celui du Rwanda.
La situation est très préoccupante, car il n’y a plus de gouvernement ni d’État, l’insécurité s’aggrave chaque jour et touche tous les secteurs de la société, notamment les écoles où les enfants ne peuvent plus aller. Les enlèvements sont très répandus, touchant toutes les classes de la société, y compris les médecins, les prêtres, les professeurs et les petits marchands de rue.
Le pays est confronté à une énorme quantité d’armes de gros calibre en circulation, entre les mains de civils et de groupes armés, tandis que la police est impuissante et que l’armée est sous-équipée.
Les divergences politiques et l’incitation à la violence sur les réseaux sociaux augmentent le risque d’une guerre civile qui pourrait causer un massacre considérable en Haïti. Cette situation critique devrait être traitée depuis plusieurs mois.
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