Selon l’Organisation des Nations unies (ONU), le Malawi a été frappé par un cyclone meurtrier nommé Freddy, laissant plus de 500 000 personnes sans abri et engendrant une « explosion des besoins humanitaires » dans le pays pauvre d’Afrique australe.
Bien que le cyclone se soit dissipé la semaine dernière après avoir provoqué des inondations importantes et de grands glissements de terrain, il a causé la mort d’au moins 499 personnes dans le sud du Malawi, ainsi que de plus de 650 autres en Afrique australe depuis la fin du mois de février, selon les agences onusiennes.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a souligné que « près de 508 250 personnes ont été déplacées et au moins 499 tuées » au Malawi, précisant que le cyclone avait eu un effet dévastateur sur près de la moitié de la population du pays, qui compte environ 20 millions d’habitants.
Des opérations de recherche et de sauvetage sont en cours et plus de 500 centres d’hébergement d’urgence ont été ouverts pour aider les personnes touchées par la catastrophe. Les besoins les plus urgents sont les abris, la nourriture, l’eau potable, l’assainissement et l’hygiène, la santé et la protection.
Les autorités et les ONG craignent également une aggravation de l’épidémie de choléra, contre laquelle le Malawi lutte depuis plus d’un an, avec plus de 1 700 morts jusqu’à présent.
En raison des phénomènes liés au changement climatique, les tempêtes, les inondations et les sécheresses provoquent de plus en plus de déplacements de population dans le monde, avec une moyenne de 21,6 millions de déplacements internes chaque année au cours de la dernière décennie.
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