La région de Kédougou est une zone renommée pour l’activité d’exploitation aurifère qui s’y déroule. Cependant, elle est également connue pour être un point de rassemblement pour les travailleuses du sexe.
Une étude approfondie menée par des organisations non gouvernementales et des universités telles que le Centre de recherche sur la traite des êtres humains et Outresearch de l’Université de Géorgie aux États-Unis a révélé que sur un échantillon de 1 500 prostituées, 280 étaient des victimes graves de la traite des êtres humains.
Cette enquête se concentrait sur les femmes âgées de 18 à 35 ans impliquées dans le commerce du sexe. Les chiffres indiquent que 13% des travailleuses du sexe victimes de trafic sexuel grave se trouvent dans les villes de Saraya et de Kédougou.
En outre, 68% de ces victimes sont originaires de la sous-région.
Le rapport souligne également que 64% de ces femmes ont déclaré avoir vécu des conditions de vie préjudiciables tout au long de leur existence.
Ces résultats sont alarmants et montrent la nécessité de mettre en place des mesures efficaces pour protéger les femmes contre la traite des êtres humains et leur offrir des conditions de vie décentes.
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