A la « Une » les arrestations des militants de l’opposition : Journaux de ce jeudi - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Société | Par Eva | Publié le 23/03/2023 09:03:15

A la « Une » les arrestations des militants de l’opposition : Journaux de ce jeudi

Les journaux parvenus à l’Agence ont consacré une grande partie de leurs articles aux arrestations de plusieurs militants de l’opposition.

Le Quotidien a cité El Hadj Malick Ndiaye, le chargé de communication du parti politique d’Ousmane Sonko, Pastef, qui a déclaré n’avoir pas diffusé de fausses nouvelles ni terni l’image de la police.

Le journal a rapporté que M. Ndiaye était accusé d’avoir écrit sur sa page Facebook que la police avait aspergé M. Sonko d’une « substance inconnue ». Plusieurs journaux ont également fait savoir que M. Ndiaye avait été placé en garde à vue.

Selon L’Observateur, le médecin Babacar Niang est également en garde à vue. Il est accusé de négligence envers un patient qui aurait succombé à des blessures résultant des violences survenues à Dakar la semaine dernière. L’arrestation de Babacar Niang a suscité la colère des médecins, qui ont exprimé leur indignation.

Libération a annoncé que Babacar Niang était « en position de garde à vue ». Sud Quotidien a pour sa part affirmé que les engagements pris en matière de gouvernance politique depuis 2012 n’ont pas été respectés, et que la volonté de liquider systématiquement ses adversaires risque de plomber l’envol de l’opposition.

Les proches d’Ousmane Sonko font face à des poursuites judiciaires, ce qui inquiète les journaux tels que WalfQuotidien et Vox Populi. Plus de 247 personnes auraient été arrêtées à ce jour.

Tribune a cité le président Macky Sall, qui a affirmé que le Sénégal est un État de droit de référence et une démocratie exemplaire, malgré les rapports sur le recul des droits civils et politiques au Sénégal.

Le gouvernement est sommé d’assurer la sécurité partout, alors que des organismes internationaux expriment leurs inquiétudes sur le recul des droits humains au Sénégal.

En fin de compte, les journaux ont souligné les tensions politiques croissantes et les risques encourus par l’opposition dans ce contexte de répression.

Les débats sur les problèmes qui minent la démocratie sénégalaise sont absents, ce qui est dommage car le pays mérite mieux.

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