El Malick Ndiaye, responsable de la Communication du parti politique sénégalais Pastef, a été placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles.
Selon les informations rapportées par le journal Libération, il aurait publié un post sur sa page Facebook le jeudi dernier dans lequel il affirmait qu’un individu habillé en uniforme de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip) avait aspergé le président Ousmane Sonko d’une substance inconnue.
Les enquêteurs reprochent à El Malick Ndiaye d’avoir diffusé de fausses informations susceptibles de semer la confusion et de porter atteinte à la sécurité nationale.
Cependant, lors de son interrogatoire, El Malick Ndiaye a soutenu qu’il avait simplement mentionné qu’un individu portant les attributs de la Bip avait été impliqué dans l’incident, sans accuser la police de tentative d’assassinat sur le président.
Il a également insisté sur le fait qu’il n’avait jamais accusé un membre de la Bip d’avoir attaqué le président.
Cette affaire a suscité des réactions mitigées dans le pays. D’une part, certains estiment qu’il est nécessaire de protéger la liberté d’expression, tandis que d’autres pensent que la diffusion de fausses nouvelles peut nuire gravement à la sécurité nationale.
Quoi qu’il en soit, il est important de respecter les lois et règlements en vigueur en matière de diffusion de l’information, afin de préserver la stabilité et la sécurité de la société.
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM a pour vocation de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens, des associations, des ONG ou des professionnels au Sénégal. Cliquez-ici pour créer votre compte et publier votre article.
