La Minusma a publié son rapport trimestriel sur les droits de l’homme et le droit international humanitaire au Mali pour la période allant du 1er octobre au 31 décembre 2022.
Selon le rapport, 347 violations ont été commises pendant cette période, principalement dans les zones de Bandiagara, Gao et Ségou, suivies de Ménaka, Mopti, San et Douentza.
Les organisations terroristes « État islamique », le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (affilié à Al-Qaïda au Sahel) et d’autres factions similaires ont été responsables de 64% de ces violations, qui ont principalement pris la forme de violences contre les civils.
Le rapport a également salué les efforts de la junte militaire au pouvoir pour lutter contre l’impunité, notant la signature d’un décret prévoyant l’indemnisation des victimes de graves violations des droits de l’homme en novembre dernier.
Le Mali, qui fait face à une crise sécuritaire profonde, est confronté à des groupes djihadistes fidèles à Al-Qaïda et à l’État islamique opérant sur son territoire, certaines zones échappant au contrôle de la junte militaire en place.
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