Ce jeudi, le Sénégal a annoncé la Journée météorologique mondiale, tout comme la communauté météorologique internationale, qui a choisi comme thème pour cette année « L’avenir du temps, du climat et de l’eau à travers les générations ».
À cette occasion, le ministre des Transports Aériens et du Développement des Infrastructures Aéroportuaires annonce qu’en 2022, plus de 500 000 messages courts (sms) ont été envoyés aux utilisateurs pour les informer ou les alerter d’une occurrence de pluie.
Cette journée est particulière cette année, car elle marque également le cent cinqième anniversaire de l’Organisation météorologique internationale, qui a précédé l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Depuis 150 ans, les services météorologiques et hydrologiques nationaux ont recueilli et normalisé les données nécessaires aux urgences météorologiques.
Ainsi, pour fournir des employés de haute qualité, des équipements d’observation modernes, des outils de prévision de pointe, un personnel hautement qualifié et motivé sont nécessaires. Dans cette optique, l’Agence Nationale de l’Aviation et de la Météorologie a lancé un vaste programme de rénovation et de réhabilitation de son réseau d’observation. Les stations de Mbour, Fatick, et Ranérou ont déjà été entièrement reconstruites et équipées, tandis que celles de Vélingara, Louga, Kolda, Koungheul, etc., sont en cours de construction et/ou de réhabilitation.
Ce projet est en parfaite cohérence avec le projet phare du ministère des Transports Aériens et du Développement des Infrastructures Aéroportuaires, le hub aérien. En effet, il est impossible d’avoir des aéroports modernes sans des stations météorologiques de qualité. Dans le cadre du programme de réhabilitation des aéroports du Sénégal (PRAS), le président Macky Sall a lancé les travaux de construction de l’aéroport Ourossogui-Matam, tandis que l’aéroport de Saint-Louis a été récemment réceptionné. Les stations météorologiques de Saint-Louis, Matam, Kaolack, Ziguinchor, Kédougou, Cap-Skiring et Linguère seront entièrement réhabilitées.
Les données nécessaires à partir de ces stations alimentent la base de données météorologiques de l’ANACIM. Cela permet de mesurer la variation du climat et de constater les impacts des changements climatiques sur la région, tels que des événements météorologiques extrêmes comme les vagues de chaleur et les pluies exceptionnelles.
Face à la demande croissante d’informations météorologiques, l’ANACIM a mis les préoccupations des utilisateurs au cœur de sa politique. En 2022, plus de 500 000 messages courts (sms) ont été envoyés aux utilisateurs pour les informer ou les alerter d’une occurrence de pluie ou de phénomènes météorologiques extrêmes tels que la houle dangereuse, les vents forts
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