Ce mardi 11 avril, plusieurs régions du Sénégal ont été touchées par des averses inattendues en cette période de l’année, communément appelées « Heug ».
Les villes de Saint-Louis et de Dakar ont été particulièrement touchées par ces précipitations matinales, qui ont laissé place à un climat plus doux et agréable, après plusieurs jours de chaleur intense.
Ces pluies hors-saison, qui peuvent être classées dans la catégorie des précipitations précoce, ont surpris bon nombre d’habitants du pays.
Abdou Aziz Diop, ingénieur et conseiller technique à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie, a expliqué que ces phénomènes climatiques sont le résultat d’un conflit entre les masses d’air chaud et frais venant respectivement d’Europe et de l’Afrique.
En effet, lorsque l’air chaud et humide de l’Afrique rencontre l’air frais et sec venu d’Europe, cela crée une instabilité atmosphérique qui favorise la formation de nuages d’orages.
Ces nuages cumulonimbus sont caractérisés par une forte activité électrique et une pluviométrie abondante.
Le taux d’humidité de l’air joue également un rôle important dans la formation de ces nuages.
En effet, plus l’air est humide, plus les nuages auront la capacité de se développer verticalement, créant ainsi un phénomène de convection qui peut donner lieu à des précipitations intenses.
Bien que ces pluies soient bénéfiques pour l’agriculture et la végétation en général, elles peuvent également causer des perturbations dans la vie quotidienne des habitants.
Les routes peuvent être rendues impraticables à cause de l’eau stagnante, les toits peuvent fuir et les activités extérieures peuvent être compromises.
Article écrit par : Ange zue
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