En 2022, le changement climatique a continué de progresser, selon le rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’organisme des Nations Unies pour les questions liées au temps, au climat et à l’eau.
Les indicateurs clés comprennent une augmentation de la température moyenne de la planète de 1,15 [1,02 à 1,28] °C par rapport à la moyenne préindustrielle (1850-1900), faisant de 2015 à 2022 les huit années les plus chaudes jamais enregistrées.
Malgré trois années consécutives de refroidissement dû à La Niña, l’année 2022 a été la cinquième ou sixième plus chaude.
Les concentrations de dioxyde de carbone, de méthane et de protoxyde d’azote ont atteint des niveaux records en 2021, la progression annuelle de la concentration de méthane ayant été la plus forte jamais enregistrée.
Les glaciers de référence ont connu une perte moyenne d’épaisseur supérieure à -1,3 m entre octobre 2021 et octobre 2022, soit beaucoup plus que la moyenne des dix dernières années.
Les Alpes européennes ont connu une fonte record des glaciers en raison d’une combinaison de facteurs, et en Suisse, les glaciers ont perdu 6% de leur volume de glace en un an.
La glace de mer en Antarctique est tombée à 1,92 million de km² le 25 février 2022, le niveau le plus bas jamais enregistré.
La banquise arctique s’est également classée au 11ème rang des étendues de glace minimales les plus faibles jamais enregistrées par satellite en septembre, tandis que le contenu thermique des océans a atteint un nouveau record en 2022.
Article écrit par : Moussa Fall
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