Le climat social et politique est agité. Les tensions montent progressivement en attendant que la situation se calme.
Les signes précurseurs sont évidents. Ce pays est confronté à des problèmes, et son avenir est incertain.
Le pouvoir poursuit délibérément sa politique pour éliminer un adversaire politique tenace, sans tenir compte du fait qu’il est admiré par une partie importante de la jeunesse. Cette jeunesse considère ce leader comme son sauveur, son espoir. Ousmane Sonko incarne l’espoir. Celui qui s’y attaque en subira les conséquences.
L’affaire Adji Sarr, ou le complot présumé, a révélé que des personnes cachées dans l’ombre sont prêtes à tout pour salir un opposant, avec la possible complicité d’un système judiciaire influencé. La politique devrait être noble et non basse.
Une confrontation est inévitable si le pouvoir persiste selon moi. Ce dossier risque encore de coûter des vies.
Ce pays est pris en otage par sa classe politique et une partie de son administration, tous complices de son déclin. Le débat public stérile, manipulé par des acteurs influencés, ne permet pas de prévoir l’avenir de ce pays. Tout est confus. C’est un véritable chaos.
L’inflation des prix, due aux chocs externes, la mauvaise gestion des politiques publiques et le pillage massif de nos maigres ressources nous conduisent malheureusement vers la récession. Nous risquons de subir durement les conséquences de cette mauvaise politique et de cette absence de vision.
La situation est critique et risque d’exploser. Il est même possible qu’on n’envisage pas une troisième candidature.
Article écrit par le contributeur : Eric Gomis
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