Suite aux violentes manifestations et aux actes de pillage et d’incendie qui ont eu lieu le 8 mai dernier au campus social de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, la Direction du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) a décidé de prendre des mesures en activant la division des investigations criminelles (Dic).
Ces événements se sont déroulés le même jour où le leader de Pastef, accusé de diffamation contre le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, était en appel devant la justice.
Selon les informations rapportées par nos confrères du journal Les Echos, les enquêteurs ont identifié trois suspects qui seraient les principaux responsables de ces actes répréhensibles. Parmi eux se trouvent A.D Sané, étudiant à la faculté des lettres et des Sciences humaines (FLSH), ainsi que L. Sonko et A. Mbodj, tous deux étudiants à la faculté des Sciences et Technologies (Fst).
En plus de l’incendie qui a ravagé une partie des pavillons en construction, les manifestants ont également saccagé diverses installations, causant d’importants dégâts matériels.
Les clôtures du restaurant en construction ont été détruites, tout comme les bacs à ordures qui ont été réduits en cendres.
Malheureusement, ces actes de violence ont eu des conséquences néfastes sur vingt-deux étudiants qui ont été victimes de leurs propres « camarades ». Certains d’entre eux ont perdu leurs ordinateurs, d’autres ont été privés de leurs téléphones portables, ainsi que de nombreux chargeurs et une somme d’argent.
Des portes de chambres ont été défoncées, et l’une des étudiantes a même perdu ses cheveux naturels lors de ces affrontements.
Les trois étudiants suspects sont activement recherchés par les autorités. Il est à noter qu’ils ont déjà fait l’objet de plusieurs plaintes déposées au commissariat du Point E, mais jusqu’à présent, ils n’ont jamais répondu aux convocations qui leur ont été adressées, souligne le journal.
Article écrit par : Claire Mendy
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