Aux alentours de 3 heures du matin, le jeudi 1er juin, la paisible atmosphère de Kiev a été brusquement interrompue par le retentissement de la sirène anti-aérienne.
En l’espace de cinq minutes seulement, les premières déflagrations ont résonné, puissantes et effrayantes, dans toute la ville.
Pour les habitants avertis de Kiev, il ne faisait aucun doute que des missiles balistiques, bien plus rapides et imprévisibles que les missiles de croisière, s’abattaient sur leur cité.
Notre correspondant à Kiev, Stéphane Siohan, rapporte que les cibles aériennes détectées ont toutes été détruites par les moyens de défense aérienne déployés par les forces de la ville. Malheureusement, cette pluie de débris a engendré des pertes humaines et des destructions considérables, venant assombrir le tableau.
La nature exacte des cibles visées par l’armée de l’air russe demeure inconnue en cette nuit tragique. Toutefois, il est indéniable que des missiles ont frappé les quartiers résidentiels de Desniansky et de Dniprovsky, causant de nombreuses victimes innocentes.
Selon les rapports préliminaires cités par l’administration militaire de Kiev, l’attaque de ce jeudi a impliqué l’utilisation de missiles de croisière ainsi que de missiles balistiques. Les forces russes ont également fait appel à des drones dans leur offensive, mais il s’agit de la seconde fois ce mois-ci qu’ils utilisent des missiles balistiques pour attaquer Kiev.
La première attaque avait eu lieu en plein jour, le lundi 29 mai. Depuis, nous avons appris que les Russes avaient ciblé le quartier général du GUR, le renseignement militaire ukrainien, mais que le missile destiné à détruire le bâtiment avait fini par tomber dans le Dniepr.
Article écrit par : Claire Mendy
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