A beau chasser le naturel, il revient toujours au galop. Comme d’habitude, à chacune de ses chroniques du lundi, le polémiste intellectuel, à travers sa plume sulfureuse, nous livre des énormités.
Le journaliste venimeux ne se gêne plus pour mentir de manière éhontée. Cela fait partie intégrante de son ADN.
Il est devenu paranoïaque. Ousmane Sonko hante son sommeil, son esprit et sa vie. Il ne vit que pour lui trouver des échappatoires et des défauts.
Sa haine envers Ousmane Sonko n’est plus à démontrer. À chacune de ses apparitions, ce sont des moqueries, des contre-vérités, sans fin. Les trois quarts de ses chroniques sont toutes orientées contre Ousmane Sonko. Écrire sur Sonko, mentir sur Sonko, l’accuser, l’insulter est devenu son quotidien.
Cet acharnement, ces attaques répétitives et ciblées ont un objectif précis : discréditer celui que ses partisans appellent « mou sell mi ».
Même si O.S présente tous les défauts du monde, il a un discours nationaliste qui trouve écho auprès de la jeune génération, un discours qui suscite l’adhésion et crée la panique chez les puissants. Son discours est plus audible que vos balivernes et celui du maître que vous servez.
Les rentiers de l’État sont sur leurs gardes, ils risquent de perdre leurs privilèges. Il est logique que vous vous mobilisiez tous pour freiner à tout prix cette vague de sympathie dont bénéficie le leader de Pastef.
Vous avez peur et cette crainte est justifiée. Le groupe « tok mouy dokh » a perdu sa sérénité.
Aujourd’hui, vous vouez aux gémonies Alioune Tine, en l’accusant d’être de connivence avec Sonko dans un prétendu projet de déstabilisation du pays (selon Madiambalba Diagne). Ce grotesque mensonge est ridicule. Alioune Tine a toujours pris position pour alerter. En tant que défenseur des droits de l’homme, il a toujours travaillé pour prévenir les tensions sociales.
Votre qualité de journaliste d’investigation à l’époque de Wade aurait dû vous amener à enquêter sur les 45 milliards de dépenses d’armement volatilisés. Ni vu, ni connu, auprès de notre armée nationale et des FDS. Où sont-ils passés ? Je parie que vous connaissez les dessous, étant proche du président et du régime.
Les vidéos parlent d’elles-mêmes. Des nervis en complicité avec la police, sous les yeux de tous. Couper les vidéos pour ne montrer que les parties qui vous arrangent relève vraiment de la malhonnêteté intellectuelle.
La police s’est ridiculisée en se prêtant au jeu du pouvoir. Elle ne sert plus les Sénégalais, mais un parti. La république est pervertie.
Le Rwanda a connu sa « radio mille collines ». Au Sénégal, nous avons la « radio mille collines » et la « presse mille collines ».
Deux entités majeures de la presse qui risquent d’embraser ce pays avec les mensonges qu’elles distillent toute la journée. Les Sénégalais sont éveillés et connaissent bien vos jeux.
L’heure de vérité viendra tôt ou tard et le pays découvrira ses traîtres qui ne vivent que pour leurs intérêts personnels cryptés.
Article écrit par le contributeur : Eric Gomis
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