Bagarres et voisinages perturbés : Un ivrogne condamné - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Justice | Par Awa Drame | Publié le 07/06/2023 04:06:40

Bagarres et voisinages perturbés : Un ivrogne condamné

Hier, le tribunal de Dakar a prononcé sa décision dans l’affaire d’Ibert Yanda, âgé de 29 ans. Condamné à deux ans de prison, dont six mois ferme, il a été reconnu coupable de menace de mort et de coups et blessures volontaires entraînant cinq jours d’incapacité temporaire de travail.

L’accusé est connu pour importuner régulièrement ses voisins, ce qui lui vaut une réputation de marginal dans son quartier de Grand-Yoff.

Ibert Yanda, souvent sous l’influence de l’alcool, perturbe le calme de son voisinage en aboyant sous les fenêtres de ses voisins et en les menaçant avec un couteau. Il a déjà été l’objet de deux plaintes pour coups et blessures volontaires ainsi que menace de mort. Un témoin, le vieux Mor N., a témoigné avoir trouvé cet homme ivre devant son domicile alors qu’il rentrait de la mosquée.

Mor N. lui a demandé de partir, mais Ibert a réagi violemment en l’attaquant physiquement et en déchirant une partie de ses vêtements. Faisant preuve d’une agressivité alarmante, l’accusé a ensuite sorti un couteau pour menacer sa victime.

Une autre victime, Ndèye Fatou N., avait envoyé sa femme de ménage faire des courses à la boutique, mais cette dernière a dû faire demi-tour à cause du comportement agressif d’Ibert qui lui a interdit l’accès aux lieux.

Face à cette situation, Ndèye Fatou est allée à la rencontre d’Ibert pour régler le différend, mais elle a été violemment agressée par l’accusé, qui l’a projetée violemment au sol. Les blessures subies ont nécessité une incapacité temporaire de travail de cinq jours, comme en atteste un certificat médical.

Depuis le 25 mai dernier, Ibert Yanda est en détention, et il a comparu devant le tribunal de Dakar le 6 juin, dans le cadre d’une procédure en flagrant délit. Lors de l’audience, l’accusé a admis avoir eu des altercations avec les parties civiles, mais il a affirmé être lui-même une victime.

Il a déclaré : « Cela fait quatre ans que je ne lui adresse plus la parole à Ndèye Fatou, mais elle ne cesse de m’insulter. Le jour de notre dernière altercation, je me suis simplement positionné devant sa domestique pour acheter des cigarettes. Pendant notre bagarre, je me suis uniquement défendu », a-t-il déclaré avec véhémence.

En ce qui concerne Mor N., l’accusé a affirmé qu’il avait simplement attrapé sa main. Malgré la demande du procureur de deux ans de prison ferme, le président du tribunal a finalement prononcé une peine de deux ans, dont six mois ferme, à l’encontre de l’accusé.

Article écrit par : Madeleine Gueye

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