Article opinion écrit par le contributeur : Malick Ndoye.
La récente condamnation d’Ousmane Sonko a plongé le Sénégal dans une atmosphère de désespoir. Cela a mis en lumière la violence exercée par l’État contre sa propre population. Cette situation soulève des interrogations quant à l’émergence d’un leader capable de mettre fin à cette répression étatique envers les citoyens.
Ni Amadou Ba ni Ousmane Sonko ne semblent détenir la clé pour mettre un terme à cette violence étatique. Les Sénégalais, en particulier la jeunesse, en ont assez de cette politique qui semble plus intéressée à servir ses propres intérêts qu’à répondre aux besoins du pays.
Le Sénégal, malgré ses richesses, peine à rivaliser avec d’autres nations plus prospères du continent africain. Nos ressources sont pillées, nos coffres de l’État vidés pour des intérêts personnels, au nom d’un patriotisme hypocrite.
Comment, dans un État de droit et dans une démocratie supposée exemplaire, nos dirigeants peuvent-ils tolérer de telles actions ? Ce qui se joue actuellement ne concerne pas uniquement les élections présidentielles de février 2024, mais définit l’avenir de la démocratie sénégalaise et le bien-vivre ensemble de ses habitants.
Actuellement, la population se sent réduite au silence, la peur des représailles empêche toute opposition aux actions gouvernementales. Aucun candidat ou futur président ne semble prêt à arrêter cette répression, qui même effraie les bailleurs de fonds étrangers.
D’un côté, certains pourraient espérer un changement avec Amadou Ba, mais en étant lui-même un produit du système actuel, il incarne la continuité. Malgré les apparences, il ne semble pas être le candidat apte à libérer le peuple sénégalais.
La campagne pour les élections de 2024 s’annonce, chacun présente ses projets et ses contre-projets. Mais, une simple redistribution du pouvoir ne suffira pas à résoudre les problèmes profonds que nous connaissons tous. Ce dont le pays a besoin, c’est d’une offre politique nouvelle et robuste, pas d’un partage du gâteau, pour faire face à ces défis majeurs.
Article opinion écrit par le contributeur : Malick Ndoye
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