Article opinion écrit par le contributeur : André Dias.
Dakar et sa banlieue exposent un visage peu attrayant de nos jours. Les trottoirs, auparavant destinés aux piétons, sont maintenant envahis par une armée de vendeurs proposant toutes sortes de produits, du quotidien aux articles plus insolites.
Si un endroit incarne l’encombrement à son paroxysme, c’est bien l’axe reliant le coin appelé Rail Bi, l’intersection des Hlm1 et de la cité Castors, jusqu’aux stations-service avoisinantes. Se promener à travers ce secteur est une véritable épreuve de patience. Ce territoire est devenu un véritable chaos, monopolisé par des vendeurs de motos, de pièces détachées, des mécaniciens et d’autres acteurs du secteur informel.
Les agents municipaux, censés maintenir l’ordre, semblent, pour certains, tolérer ces comportements inciviques en autorisant ces occupations moyennant le paiement de taxes. C’est une sorte de légalisation déguisée de ces pratiques inappropriées.
Pourtant, l’occupation abusive de l’espace public n’est pas ignorée par le Président Macky Sall. Lors de son discours à l’exposition universelle de Dubaï en 2020, il a appelé les Sénégalais à plus d’exigence en matière de propreté, tout en annonçant le retour du « Cleaning Day ». Il a exprimé la volonté de remédier à cette situation en collaboration avec les maires pour que ceux qui visitent Dakar aient envie d’y séjourner ou de revenir.
Cependant, depuis cette déclaration, rien n’a changé et la situation perdure au quotidien. Cette inertie des autorités face à un problème si criant est, à mon avis, le résultat d’un manque de suivi et de fermeté dans les décisions prises.
Article opinion écrit par le contributeur : André Dias
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