Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a formellement annoncé sa candidature pour un second mandat lors des prochaines élections prévues le 7 septembre. Cette décision intervient cinq ans après son accession au pouvoir dans un contexte marqué par de vastes manifestations pro-démocratie et son soutien par l’armée et les institutions.
Agé de 78 ans, Tebboune a déclaré dans une interview diffusée à la télévision algérienne que sa décision faisait suite au soutien des partis politiques et des jeunes. Il a souligné que sa candidature était guidée par le désir de continuer à servir le pays et de maintenir la sécurité et la stabilité, notamment dans un contexte économique centré sur les ressources gazières de l’Algérie.
Bien que Tebboune ait initialement évité de dévoiler ses intentions, sa candidature était largement anticipée au sein de l’élite politique algérienne, selon le politologue Rachid Grime. Actuellement, 34 candidats ont exprimé leur intention de se présenter, mais seuls trois ont réussi à collecter le nombre requis de signatures pour figurer sur le bulletin de vote.
Parmi ces candidats figurent Youcef Aouchiche du Front des Forces Socialistes, principal parti d’opposition, Abdellah Hassan Cherif du Mouvement pour la Société et la Paix (islamiste), ainsi que Sadia Naghzi de la Confédération Générale des Entreprises Algériennes.
En revanche, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), une figure clé de l’opposition, a choisi de boycotter les élections, dénonçant un manque d’engagement de la population et un processus électoral jugé biaisé.
Article écrit par : Fatoumata Diop
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