Depuis l’éclatement de l’affaire, l’accusation évoque une somme impressionnante de 125 milliards FCfa, mais une analyse plus approfondie pourrait bien remettre en question cette estimation.
Selon l’un de nos confrères, les accusations portées contre Farba Ngom semblent éloignées de cette évaluation. En effet, une expertise sur le dossier met en lumière plusieurs zones d’ombre, notamment des spéculations qui entachent la crédibilité des faits reprochés.
La défense de Farba Ngom s’emploie à démentir ces allégations en affirmant que l’homme d’affaires n’a jamais eu en gestion des fonds publics. Selon ses avocats, il ne saurait être tenu responsable des accusations de complicité d’escroquerie ou de blanchiment d’argent, puisque l’État n’a jamais versé un seul franc du Trésor public à Farba Ngom.
L’autre point épineux de cette affaire, à savoir la vente de créances à Tahirou Sarr, est également sous le feu des projecteurs. Pourtant, les avocats soulignent que cette vente ne dépasserait pas 7 milliards FCfa, bien en deçà de la somme évoquée dans les médias.
Quant aux accusations de l’implication de sociétés écrans dirigées par des proches, la défense les rejette fermement, arguant que les preuves avancées par l’accusation sont insuffisantes pour étayer ces accusations. Plus crucial encore, aucune des sommes mentionnées n’aurait transité par les comptes personnels de Farba Ngom.
Ce dossier complexe et en constante évolution continue de susciter l’attention, et un rebondissement majeur pourrait bien survenir, redéfinissant les contours de cette affaire.
Article écrit par : Maimouna Ngaido
Mis en ligne : 14/02/2025
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