Ce mercredi, la Confédération africaine de football (CAF) a tenu sa 14e Assemblée générale extraordinaire au Caire. Bien que la réélection de Patrice Motsepe à la tête de l’instance panafricaine n’ait constitué qu’une simple formalité, l’attention s’est focalisée sur les enjeux entourant le Comité exécutif (Comex) de la CAF.
Parmi les décisions marquantes de cette session, la désignation de Samuel Eto’o en tant que membre du Comex a particulièrement retenu l’attention. L’ancien attaquant camerounais a été élu sans opposition et par acclamations, un scénario qui a déjoué les attentes au regard des rebondissements qui ont précédé sa candidature.
En juillet 2024, la CAF avait en effet rejeté la candidature d’Eto’o en raison de sa condamnation pour « violations graves des principes d’éthique », une décision qui avait soulevé de vives polémiques. Ancien président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et icône incontestée du football africain, Eto’o est toujours une figure incontournable. Cependant, à la suite d’une décision du Tribunal Arbitral du Sport (TAS), l’instance dirigeante du football africain a dû réintégrer l’ex-buteur du FC Barcelone dans la course.
Son élection au Comex marque ainsi un retour triomphal pour Eto’o, renforçant son influence au sein des instances dirigeantes du football continental. Malgré les controverses qui ont émaillé son parcours, l’ex-international camerounais démontre que son aura et son poids politique restent intactes.
Il succède à Seidou Mbombo Njoya, et l’on se demande désormais quel rôle il jouera dans les orientations futures du Comex de la CAF. À l’heure où le football africain se cherche de nouvelles dynamiques, la présence de Samuel Eto’o au sein du Comité exécutif pourrait bien être un facteur clé dans l’évolution de la gouvernance du sport sur le continent.
Article écrit par : Sophie Diop
Mis en ligne : 12/03/2025
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