L’agression israélienne contre l’Iran déclenchée le 13 juin 2025, retrace les tenants et aboutissants de cette attaque, ses motivations présumées et ses conséquences géopolitiques. Cette offensive unilatérale de l’État hébreu constitue une faute diplomatique et stratégique. Loin d’assurer la sécurité d’Israël, elle en a accru la vulnérabilité et mis en péril l’équilibre international.
Depuis plusieurs années, l’Iran et Israël s’opposent dans une guerre froide alimentée par des rivalités régionales et des accusations récurrentes autour du programme nucléaire iranien. Toutefois, l’agression israélienne contre l’Iran marque une rupture historique : c’est la première fois qu’Israël assume une attaque aussi directe et massive contre une puissance régionale dotée de capacités de riposte sophistiquées. Cette décision s’inscrit dans une logique d’isolement et de provocation qui fragilise davantage la stabilité du Moyen-Orient.
L’agression israélienne contre l’Iran semble avoir été guidée par une lecture erronée de l’adversaire. Netanyahou a sans doute voulu répéter les succès militaires d’Israël contre ses voisins arabes dans les années 1960. Or, l’Iran n’est pas un État arabe ; il s’agit d’un pays perse, porteur d’une civilisation multimillénaire, qui a su allier héritage historique et progrès technologique. Ce facteur identitaire et culturel, souvent ignoré dans les analyses occidentales, a joué un rôle décisif dans la résistance iranienne et sa riposte rapide et coordonnée.
Une escalade imprudente : L’agression israélienne contre l’Iran a mis fin aux négociations sur le nucléaire, fermé les portes à la diplomatie et renforcé les factions les plus dures au sein du régime iranien. Israël a ainsi favorisé l’extrémisme qu’il prétendait combattre.
Des conséquences économiques dangereuses : L’Iran menace désormais de fermer le détroit d’Ormuz. Une conséquence directe de l’agression israélienne contre l’Iran qui pourrait faire exploser les prix du pétrole et affecter l’économie mondiale, notamment en Afrique et en Europe.
Un isolement diplomatique accru : De grandes puissances comme la Chine et le Pakistan se sont rangées du côté de Téhéran. Cette réaction internationale à l’agression israélienne contre l’Iran montre que Tel-Aviv a perdu le soutien tacite de nombreux pays émergents et alliés traditionnels du Sud global.
Un précédent géopolitique inquiétant : Cette attaque risque de banaliser le recours à la force pour régler des différends internationaux, au mépris du droit international. L’agression israélienne contre l’Iran ouvre la voie à d’autres actions unilatérales, dangereuses pour la paix mondiale.
L’agression israélienne contre l’Iran rappelle, dans son imprudence, l’invasion américaine de l’Irak en 2003. Dans les deux cas, une puissance militaire a sous-estimé la résilience d’un adversaire profondément enraciné dans son identité culturelle. S’attaquer à l’Iran, héritier de la civilisation perse, n’est pas équivalent à combattre un régime fragile. Les conséquences sont bien plus graves, tant sur le plan militaire que diplomatique.
L’agression israélienne contre l’Iran est une décision hasardeuse qui risque d’embraser durablement le Moyen-Orient et de provoquer une crise énergétique mondiale. Benjamin Netanyahou, en agissant ainsi, a tourné le dos au dialogue et à la raison. Il a engagé son pays dans une guerre dont nul ne peut prédire les limites. Il appartient désormais à la communauté internationale de réagir fermement pour contenir cette escalade, rétablir les voies de la négociation, et rappeler que la force ne saurait être une réponse durable à des enjeux aussi complexes.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Doyen Ndiaye.
Mis en ligne : 27/06/2025
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.