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L’arrestation de Samba Kâ, un tiktokeur connu sous le nom de « Rang mou gaw », par la police de Linguère soulève des questions inquiétantes sur l’efficacité de notre système judiciaire. Ce jeune homme, déjà condamné pour des actes criminels, a été identifié comme le chef d’un gang responsable de plusieurs braquages récents. Sa récidive met en lumière l’incapacité du système à réhabiliter les délinquants, laissant ainsi les citoyens vulnérables face à la criminalité.
Samba Kâ a été interpellé dans le cadre d’une enquête sur un vol à main armée survenu dans un point de transfert d’argent à Linguère. Cet incident s’inscrit dans une série de braquages qui ont frappé la région, et il n’est pas le seul à être impliqué. D’autres complices ont été arrêtés, mais ce qui est particulièrement frappant, c’est que Kâ, malgré son passé criminel, a pu continuer à opérer librement. Ce phénomène de récidive n’est pas isolé ; il est symptomatique d’un système judiciaire qui semble défaillant.
L’article original met en lumière le parcours criminel de Samba Kâ, qui, malgré une première condamnation, a continué à mener une vie de délinquant. Les enquêteurs ont réussi à l’identifier grâce à des images de vidéosurveillance, mais cela soulève une question cruciale : pourquoi a-t-il été en mesure de commettre ces crimes après avoir déjà été condamné ? Ce manque de suivi et de réhabilitation des délinquants démontre une lacune dans notre système judiciaire. Comme un voleur qui revient toujours sur les lieux de son crime, Kâ a montré que les mesures prises contre lui n’étaient pas suffisantes pour dissuader la récidive.
Il est impératif de se demander pourquoi des individus comme Samba Kâ continuent de représenter une menace pour la société. La récidive de ce tiktokeur met en lumière une réalité troublante : le système judiciaire ne parvient pas à réhabiliter les délinquants. Au lieu de cela, il semble les renvoyer dans la société sans les outils nécessaires pour changer leur comportement. Les citoyens se retrouvent ainsi exposés à des actes criminels, comme des proies dans une chasse où le chasseur n’est jamais vraiment arrêté.
Les propos injurieux de Kâ à l’encontre du Premier ministre, Ousmane Sonko, ajoutent une dimension supplémentaire à cette affaire. Cela témoigne d’un manque de respect pour l’autorité et d’une défiance envers le système qui devrait le punir. Comme un enfant gâté qui défie ses parents, Kâ semble avoir compris qu’il n’y aurait pas de conséquences significatives à ses actes.
Il faut s’interroger sur les raisons qui permettent à des délinquants de revenir à la criminalité. Le cas de Samba Kâ n’est pas seulement celui d’un individu, mais un reflet d’un système qui échoue à protéger ses citoyens. La récidive n’est pas seulement une question de comportement individuel, mais un échec collectif de notre société à offrir des solutions durables. Comme une porte qui grince, notre système judiciaire a besoin d’une révision en profondeur pour éviter que des individus comme Kâ ne continuent à menacer la sécurité publique.
Des études montrent que la réhabilitation des délinquants est non seulement possible, mais essentielle pour réduire la criminalité. Des programmes de réinsertion et de suivi psychologique ont prouvé leur efficacité dans d’autres pays. Pourtant, chez nous, nous semblons condamner ces individus à un cycle sans fin de criminalité. Une réforme est nécessaire pour que notre système judiciaire ne ressemble pas à un moulin à vent, où les mêmes visages reviennent encore et encore.
L’arrestation de Samba Kâ souligne une problématique alarmante : l’inefficacité de notre système judiciaire à traiter la récidive. Les citoyens demeurent exposés à la criminalité, et il faut revendiquer un changement. Nous ne pouvons pas continuer à tolérer un système qui échoue à réhabiliter ceux qui choisissent de suivre un chemin criminel.
Nous, en tant que société, devons exiger des réformes qui garantissent la sécurité de tous. Engageons-nous à discuter de ces enjeux et à réclamer une justice qui ne se contente pas de punir, mais qui réhabilite et protège.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : M. Cissé.
Mis en ligne : 30/10/2025
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