A préciser que les prix de tous les autres produits pétroliers, notamment le gaz butane, l’essence ordinaire, l’essence pirogue, le pétrole lampant, restent intacts.
Les explications du Gouvernement
Cette nouvelle structure des prix consacre, pour la première fois depuis février 2016, une évolution des prix à la pompe de certains produits.
En effet dans le souci de limiter les impacts des hausses des cours mondiaux sur les consommateurs sénégalais, le Gouvernement avait alors décidé de bloquer les prix des produits tels que le supercarburant, l’essence ordinaire, l’essence pirogue, le gasoil, le pétrole lampant, le gaz butane et le diesel oil.
Tenant compte du renchérissement des cours du baril qui pèse sur la facture pétrolière et sur la collectivité, l’Etat a décidé de répercuter une partie de la hausse sur les prix à la pompe du supercarburant et du gasoil. Ainsi, le prix à la pompe du supercarburant connaîtra une hausse de 80 FCFA par litre tandis que celui du gasoil augmentera de 60 FCFA par litre. Cette revalorisation des prix des produits pétroliers permettra de maintenir la viabilité des activités du secteur et de garantir un approvisionnement correct et durable du pays.
Les transporteurs du sénégalais s’opposent catégoriquement à la hausse du prix du carburant qui entre en vigueur ce samedi 29 juin 2019 à 18 heures. Joint par Seneweb, le président du syndicat des travailleurs des transports routiers (Sttr), Gora Khouma promet d’opposer une riposte syndicale pour contrecarrer cette hausse qui, selon lui, n’a aucun fondement valable.
« Le prétexte de tension de trésorerie évoqué pour justifier cette hausse est fallacieux. La trésorerie du Sénégal se porte à merveille puisque chaque jour on entend des milliards qui circulent à tort et à travers. C’est paradoxal ! On va se préparer en conséquence. On va riposter à notre façon syndicalement. Cette mesure ne passera pas », fulmine Gora Khouma.
Pour le président des transporteurs il est hors de question d’augmenter le prix du transport au grand dam des sénégalais qui souffrent déjà assez de la crise qui sévit dans le pays.






