L’homme de 51 ans, un prothésiste dentaire selon les médias, a trouvé la mort lors de son arrestation à l’issue d’une vaste chasse à l’homme d’une douzaine d’heures dans toute la province de l’est du Canada.
Un homme armé a tué au moins 16 personnes, parmi lesquelles une policière, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 avril en Nouvelle-Ecosse (Canada). C’est la pire tuerie de ce genre qu’ait connu le Canada. L’homme de 51 ans, un prothésiste, a trouvé la mort lors de son arrestation à l’issue d’une vaste chasse à l’homme d’une douzaine d’heures dans toute la province de l’est du Canada.
Gabriel Wortman a notamment circulé à bord d’une voiture semblable à celles de la police, portant au moins une partie d’un uniforme de policier. Il a semé la mort en plusieurs endroits, dans des circonstances et pour une raison encore mystérieuses qui ont choqué le pays, où les fusillades de masse sont rares.
La responsable nationale de la Gendarmerie royale du Canada, Brenda Lucki, a indiqué à plusieurs chaînes que le bilan était d’au moins 13 morts, avant d’annoncer en milieu de soirée un nouveau bilan d’au moins 16 morts, en plus du tueur, selon la chaîne publique CBC.
Un lien avec l’épidémie de coronavirus ?
Les motivations de Gabriel Wortman doivent encore être éclaircies par l’enquête. « Il est trop tôt pour parler de motivation », a expliqué lors d’un point presse le responsable des enquêtes criminelles de la police fédérale de Nouvelle-Écosse.
Plusieurs victimes « ne semblent pas avoir de lien avec le tireur », a-t-il noté. Mais « le fait que cet individu disposait d’un uniforme et d’une voiture de police laisse certainement penser que ce n’était pas un acte spontané ».
Selon les médias locaux, Gabriel Wortman était propriétaire d’un cabinet d’orthodontie à Dartsmouth, près de Halifax. La police a indiqué qu’elle tenterait de déterminer si ce massacre a un lien quelconque avec l’épidémie de coronavirus, qui a entraîné la fermeture des activités non essentielles dans tout le pays.