» Quand je dors avec mon homme, je sens très souvent sa main glisser dans ma culotte.
En lui parlant, je me suis rendue compte qu’il dormait à poings fermés. Le matin, il ne se souvenait de rien ». C’est ainsi que Fatim, 28 ans, découvre que l’homme avec qui elle partage son lit depuis plusieurs mois est sexsomniaque.
Un trouble méconnu et tabou, plus courant qu’il n’y parait.
Comme l’explique Marie Diatta, sexothérapeute, « il s’agit d’une forme particulière de somnambulisme, qui touche en général la gent masculine. Elle se caractérise par une brutale montée du désir sexuel durant le sommeil, et peut se manifester par des gémissements d’ordre sexuel, une séance de masturbation, voire parfois un orgasme, suivie d’une amnésie totale le lendemain au réveil. La sexomnie peut apparaître dans les trois stades du sommeil, à savoir la phase légère, profonde et paradoxale, mais se produit en général davantage en début de nuit ».
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