Le préfet de Dakar a récemment pris la décision de refuser l’organisation des marches de « Yewi Askan Wi », une décision que je trouve injustifiée et préoccupante pour la défense des libertés et de la démocratie, le départ du président Macky et la participation de tous les candidats qui le désirent à la présidentielle de février 2024.
Les marches sont l’un des moyens les plus fondamentaux et les plus importants pour les citoyens de s’exprimer et de faire entendre leur voix. En refusant d’autoriser ces marches, le préfet de Dakar prive les citoyens de leur droit constitutionnel fondamental à la liberté et de réunion pacifique.
Bien sûr, il est important de protéger la sécurité publique et de prévenir tout risque de violence ou de perturbation de l’ordre public, mais il est tout aussi important de garantir la liberté réunion pacifique.
C’est pourquoi il est impératif que les autorités locales travaillent en étroite collaboration avec les organisateurs de la marche pour garantir que les manifestations se déroulent de manière pacifique et ordonnée.
De plus, la pandémie de Covid-19 ne doit pas être utilisée excuse pour étouffer la dissidence politique et la voix du peuple surtout quand on sait que le gouvernement ne fait que 100 tests de covid-19 par jour.
Les citoyens ont le droit de se rassembler pacifiquement pour défendre leurs droits et leurs convictions, même pendant la pandémie.
En fin de compte pour moi, le refus d’autoriser les marches de « Yewi Askan Wi » est une décision qui menace la démocratie et la liberté dans notre pays.
Nous devons protéger notre démocratie en garantissant que la voix du peuple soit entendue.
Article écrit par le contributeur : Marième Diop
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