Cambriolages à Touba : Arrestations et aveux de deux suspects - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Fait divers | Par Eva | Publié le 31/03/2023 05:03:50

Cambriolages à Touba : Arrestations et aveux de deux suspects

Dans la nuit du 24 au 25 septembre 2019, une série de cambriolages ont été commis par un gang dans le quartier de Touba-Madiyana.

Les autorités locales ont immédiatement alerté le commissariat spécial de police de Touba. Vers quatre heures du matin, les policiers ont localisé un véhicule suspect avec deux jeunes hommes à bord.

Après une course-poursuite, les suspects ont été interpellés et le butin volé a été découvert par un vigile de nuit dans un bâtiment en construction non loin de là.

Les sacs de café, les sachets de lait, les ordinateurs portables et leurs accessoires, ainsi que d’autres marchandises ont été saisis lors d’une fouille minutieuse.

Les deux individus arrêtés, Ibrahima Ndao et le chauffeur Baba Sow, ont été interrogés par les autorités. Ibrahima a révélé que son acolyte, Aliou Thiam, se livrait à des cambriolages dans Touba et ses environs. Il a accepté de conduire les policiers à la rencontre de ce dernier le lendemain.

A bord d’un véhicule banalisé de la police, Ibrahima a pointé du doigt Aliou Thiam qui a été immédiatement menotté et arrêté.

Interrogé, l’apprenti chauffeur a admis sa culpabilité dans les cambriolages en compagnie de Pape Guèye alias Paco Jazz. Les autorités ont également arrêté ce dernier le même jour à Gouye-Mbinde.

Aliou Thiam et Paco Jazz ont avoué leur participation dans les cambriolages lors de l’enquête et ont fourni aux policiers des détails sur les infractions commises.

Baba Sow et Ibrahima Ndao ont été libérés, tandis qu’Aliou Thiam et Paco Jazz ont été poursuivis pour association de malfaiteurs, vol commis la nuit avec effraction et moyen de transport.

Lors du procès, les deux accusés ont renié leurs aveux, affirmant même ne pas se connaître avant leur arrestation.

Les parties civiles, Cheikh Ahmadou Bamba Lo et Saliou Sourang, dont les commerces ont été dévalisés, ont réclamé respectivement 500.000 et un million Fcfa pour la réparation du préjudice subi.

Le procureur a cinq ans contre les mis en cause, soulignant leur «mauvaise foi» et leur refus de reconnaître leur culpabilité. Le jugement a été mis en délibéré et sera rendu le mardi 25 avril prochain.

Article écrit par Daouda Diagne

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