Dans un entretien exclusif accordé au Groupe E-Media, Idrissa Seck, ancien président du CESE, s’est exprimé sans langue de bois sur l’actualité nationale du Sénégal.
Lorsqu’il a été interrogé sur sa fortune, il a répondu avec colère, affirmant qu’il avait « beaucoup d’argent » qu’il avait gagné depuis la classe de 6e en gérant de nombreuses missions.
Idrissa Seck a également été interrogé sur ses attaques contre le Président Wade, auxquelles il a répondu sur un ton incisif en affirmant que Wade le méritait, et qu’il était temps que la réponse soit donnée.
Interrogé sur l’affaire Yankhoba Diatara, accusé de malversations financières dans la gestion du Mondial 2022, Idrissa Seck a insisté sur le respect du principe de la présomption d’innocence, mais a tout de même affirmé que s’il était fautif, il serait sanctionné sans hésitation.
Il a également déclaré que l’audit était une pratique normale et qu’il était temps que le Sénégal comprenne cela.
Sur le plan politique, Idrissa Seck a fustigé le comportement du leader de Pastef, Ousmane Sonko, à la suite de sa sortie de slogan « Gatsa Gatsa » dédié à la jeunesse. Il a déploré que Sonko ne propose rien de concret à la jeunesse et a appelé à la réaménagement de la loi électorale.
Enfin, interrogé sur l’avenir de la coalition Yewwi Askan Wi, Idrissa Seck a estimé qu’elle était dans une situation complexe et sombre.
Il a également affirmé que Khalifa Sall ne pouvait pas être derrière Ousmane Sonko, car il était l’héritier de Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf et Ousmane Tanor Dieng, et que cela était mathématiquement impossible. Il a conclu en affirmant qu’il était le patron de l’opposition et qu’il était temps que le dialogue produise des résultats concrets pour le bien de tous.
Article écrit par : Claire MENDY
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