Un témoignage sans tabou d'une jeune femme : Escort girls au Sénégal - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Confidence | Par Eva | Publié le 14/06/2023 03:06:00

Un témoignage sans tabou d'une jeune femme : Escort girls au Sénégal

Dans un reportage dédié aux « escort girls », L’Observateur a recueilli le témoignage sans tabou d’une jeune femme dont l’identité est protégée par un pseudonyme. Originaire de Kaffrine, elle expose comment le commerce du charme a été réinventé au Sénégal.

« Je viens de Kaffrine. J’ai déménagé à Dakar après le décès de mes parents. Étant l’aînée de mes frères et sœurs, je devais trouver un emploi pour subvenir à leurs besoins.

« J’ai commencé à travailler en tant que serveuse dans un restaurant des Almadies. C’était un lieu fréquenté par des hommes célèbres et fortunés. Ils me trouvaient belle et charmante, mais n’avaient pas de contact direct avec moi.

Certains passaient par ma patronne pour obtenir mon numéro. Cette dernière voulait exploiter ma situation pour gagner beaucoup d’argent. Elle me poussait vers ces hommes et encaissait une grande partie des revenus. Je ne recevais que des miettes.

« Lorsque j’ai compris son manège, j’ai quitté son restaurant pour voler de mes propres ailes. Aujourd’hui, mes clients me contactent directement pour les accompagner lors de soirées ou de réceptions.

Les tarifs varient de 50.000 F CFA pour une soirée d’accompagnement à trois fois plus pour des moments intimes. Cela dépend de l’humeur du client. Ils viennent me chercher à l’endroit de leur choix et ensuite me ramènent chez moi.

« Je n’accueille jamais de clients chez moi afin d’éviter que mes voisins découvrent ma véritable activité. Ils pensent tous que je travaille en tant que sage-femme et lorsque je dis que je suis en mission, en réalité, je passe la plupart de mes week-ends à Saly avec des hommes riches.

Cela me rapporte beaucoup d’argent, même si je suis consciente des risques liés aux maladies.

« J’ai mon diplôme de sage-femme, mais je n’ai pas encore eu la chance de trouver un emploi dans ce domaine. J’ai effectué des stages dans plusieurs établissements de santé avant de travailler dans ce restaurant.

Sur les réseaux sociaux, je partage des photos prises lors de mes stages pour détourner l’attention des gens. Beaucoup pensent que je travaille toujours à l’hôpital. Je me cache derrière cette profession pour pouvoir sortir la nuit. »

Article écrit par : Jean Lazare Ndiaye

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délfine
ligueye bou dokh la khalé yi légui mome lagniou dieul dégue na daye faye dé
Le 2023-06-14 18:23:23

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