La nuit du 29 au 30 juin a été marquée par des émeutes dans plusieurs villes de France, consécutives au décès de Nahel, un adolescent tué par un tir policier à Nanterre. Le ministère de l’Intérieur a annoncé 875 interpellations à l’échelle nationale.
Les forces de l’ordre ont fait face à une rare violence, avec 249 policiers et gendarmes blessés, selon les chiffres officiels.
Face à cette situation, Elisabeth Borne, ministre de l’Intérieur, a réuni ses ministres pour évaluer les violences et les exactions de la nuit. Interrogée sur la possibilité d’instaurer l’état d’urgence, elle a affirmé que toutes les hypothèses seraient examinées avec le Président pour rétablir l’ordre républicain. Une réunion de crise présidée par Emmanuel Macron est prévue dans l’après-midi.
Les émeutes ont été marquées par des scènes de pillages, de violences et d’incendies, tant à Paris et en Île-de-France que dans plusieurs villes de province, notamment Marseille, Bordeaux et Lille. Des bâtiments publics et des commerces ont été pris pour cible et saccagés. Le ministre des Transports, Clément Beaune, a rapporté une vingtaine de bus incendiés en Île-de-France, avec un dépôt ravagé à Aubervilliers.
La situation reste tendue et les autorités cherchent à rétablir le calme et à mettre un terme aux violences qui se sont propagées dans plusieurs régions du pays.
Article écrit par : Eva Diatta
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