Arrêté et soumis à une détention provisoire dès vendredi dernier, Ousmane Sonko, le leader charismatique du parti Pastef, se prépare à affronter une journée cruciale marquée par son audition devant le Doyen des juges, Oumar Maham Diallo, aujourd’hui.
L’ampleur du défi et le risque élevé que représente cette rencontre ont incité les autorités à déployer un dispositif sécuritaire impressionnant au sein même du Palais de Justice de Dakar.
Le tableau est saisissant : les forces de l’ordre, en grand nombre, convergent vers le lieu de l’audience, formant un imposant rassemblement composé d’éléments de la police, de la gendarmerie et même des sapeurs-pompiers.
Leur présence, à la fois rassurante et intimidante, est une démonstration manifeste de la gravité de la situation. Chaque accès au temple de Thémis est sous étroite surveillance, et les contrôles sont systématiques.
Chacun se voit contraint de présenter sa bonne foi aux gendarmes avant d’obtenir l’accès à l’intérieur du tribunal.
Cette journée cruciale revêt un caractère particulièrement sombre pour Ousmane Sonko, car il est confronté à pas moins de sept chefs d’accusation. Ces charges pèsent lourdement sur lui : association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, vol, actes et manœuvres susceptibles de compromettre gravement l’ordre public ou ayant occasionné des troubles politiques majeurs, ainsi que l’atteinte à la sûreté de l’État, pour n’en citer que quelques-unes.
Article écrit par : Yann Kabou
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