Un abominable incident de sexualité forcée provoque un profond sentiment d’indignation dans le quartier Darou Miname. Une femme qui avait précédemment divorcé a été victime d’une séquestration brutale au sein d’un appartement, suivie d’une agression sexuelle effroyable sous la menace d’une arme blanche.
La malheureuse M. Seck a réussi à échapper à cet enfer, se retrouvant complètement dénudée en plein jour dans la rue. Après l’intervention de la police de Gouy-Mbind (Touba), l’individu présumé responsable de cet acte abject a été présenté devant le procureur de Diourbel, d’après des sources proches du parquet. Voici les détails de cette sordide affaire.
M. Seck, qui était divorcée et désireuse de subvenir à ses besoins par ses propres moyens, s’était engagée dans une quête constante d’emploi. C’est dans cette quête qu’elle a fait la connaissance d’A. Sarr, qui se présentait comme un homme d’affaires effectuant des allers-retours entre Touba et Dubaï. Avec le temps, une relation amoureuse s’est développée entre les deux, et A. Sarr a invité sa petite amie à le rendre visite.
Une fois sur place, A. Sarr aurait enfermé M. Seck dans son appartement, comme elle l’a expliqué dans sa déclaration transmise au procureur de Diourbel. Selon les déclarations de la victime, A. Sarr aurait brandi un couteau pour la contrainte à avoir des rapports sexuels avec lui. La scène déchirante aurait vu la victime être complètement déshabillée avant d’être agressée sexuellement de force.
L’agresseur aurait été interrompu par un enfant qui a frappé à la porte de la chambre pour apporter le petit-déjeuner. Cela a donné l’opportunité à la victime de s’échapper, fuyant nue dans la rue et se trouvant refuge dans la maison voisine.
Les résidents choqués du quartier Darou Miname ont été témoins de la scène, offrant des vêtements à la dame dans sa cachette. Immédiatement après, M. Seck s’est rendue au poste de police de Gouy-Mbind, où elle a été accueillie et soutenue par les forces de l’ordre dirigées par le Lieutenant El Hadji Ndiogou Mbaye.
Après avoir déposé une plainte formelle contre le suspect, M. Seck a raconté en détail l’horreur qu’elle a subie. Suite à son arrestation et à son interrogatoire officiel, le prétendu commerçant a probablement voué les actes commis. A. Sarr admet avoir eu des relations sexuelles consensuelles avec sa petite amie, mais nie avoir utilisé un couteau pour la contrainte.
« La fuite de M. Seck, dans le plus simple appareil, était due à son incapacité à endurer davantage. J’ai conservé l’acte pendant plus de 20 minutes d’affilée », at-il déclaré dans le procès-verbal.
L’enquête a révélé que le présumé coupable n’était pas réellement commerçant, mais plutôt impliqué dans la rédaction de versets pour des dirigeants religieux sans rémunération.
Malgré les interventions de personnes influentes, A. Sarr a été traduit devant le tribunal de grande instance de Diourbel pour les chefs d’accusation de viol et de menaces de mort.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM a pour vocation de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens, des associations, des ONG ou des professionnels au Sénégal. Cliquez-ici pour créer votre compte et publier votre article.
