Notre pays n'est plus vraiment un État de droit : Crise démocratique « sévère » - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - L'opinion des sans voix | Par Maimouna | Publié le 29/08/2023 07:08:00

Notre pays n'est plus vraiment un État de droit : Crise démocratique « sévère »

Article opinion écrit par le contributeur : Mansour Gadiaga.
Au Sénégal, les préoccupations concernant la politique et la démocratie sont de plus en plus fréquentes. Autrefois considéré comme un exemple de démocratie en Afrique, notre pays révèle aujourd’hui une réalité plus sombre.

Ce paradoxe sénégalais vient du fait que nous sommes à la fois victimes et responsables de nos problèmes politiques et démocratiques. La question qui se pose est la suivante : devons-nous accepter cette situation ?

Notre pays n’est plus véritablement un État de droit comme nous aimions le montrer au reste du monde. Les arrestations arbitraires et les détentions injustes de militants politiques, d’activistes, de journalistes et d’autres citoyens engagés sont désormais monnaie courante au Sénégal.

Ces personnes, souvent reconnues pour leur intégrité, souffrent à cause de leur engagement contre un régime qui cherche à étouffer toute forme d’opposition. La prison est devenue un outil politique pour éliminer ceux qui pensent différemment, c’est un fait.

Le président, jusqu’à la dernière seconde de son mandat fera tout pour garder le pouvoir, même si cela va à l’encontre des principes républicains et démocratiques. Normalement, la démocratie devrait empêcher de tels abus et garantir la liberté d’expression ainsi que la participation politique. Pourtant, nous assistons à une montée de l’injustice, de l’intimidation et de l’humiliation.

Pour certains détenus, la seule manière de résister est de faire la grève de la faim. La répression aveugle du président semble ne pas avoir de limites. Il est essentiel de se rappeler que la démocratie, telle qu’elle devrait être, permet aux citoyens de s’exprimer librement, de contester et de participer activement à la vie politique.

La démocratie doit prévaloir par tous les moyens, et les prochaines élections seront un moyen de mettre fin à cette « folie ». Le peuple sénégalais doit avoir le dernier mot et ne doit pas être privé de ses droits essentiels.

Espérons que des jours meilleurs se profilent à l’horizon, où la démocratie retrouvera son éclat et la justice l’emportera sur l’oppression. En attendant, restons engagés et ne jamais cesser de lutter pour un Sénégal plus juste.

Article opinion écrit par le contributeur : Mansour Gadiaga

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4 commentaires
Salamata
c'est compliquer ! chaque il y'a de nouveaux dossiers
Le 2023-08-31 17:19:59
lissa diallo
on est dans un pays de droit tout perssone qui ne veut pas y conformé au niouff
Le 2023-08-29 17:20:24
FRANCISS
démocratie dou wakh loula nekh dd
Le 2023-08-29 17:19:15
doudou
On est à un pas de devenir un royaume, parce que li dynastie la
Le 2023-08-29 17:15:12

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Salamata
c'est compliquer ! chaque il y'a de nouveaux dossiers
Le 2023-08-31 17:19:59
lissa diallo
on est dans un pays de droit tout perssone qui ne veut pas y conformé au niouff
Le 2023-08-29 17:20:24
FRANCISS
démocratie dou wakh loula nekh dd
Le 2023-08-29 17:19:15
doudou
On est à un pas de devenir un royaume, parce que li dynastie la
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