Le jeudi soir précédant la rentrée des enseignants, le ministre de l’Éducation, Gabriel Attal, a adressé une note aux chefs d’établissement concernant l’interdiction de l’abaya et du qamis. Il a exprimé son engagement à les soutenir pleinement.
Gabriel Attal a déclaré dans un courriel envoyé aux chefs d’établissement que l’absence de directives claires sur l’abaya et le qamis, des tenues en violation de la loi de 2004, créait des difficultés sur le terrain.
Cette interdiction avait été annoncée précédemment par le ministre et s’applique aux élèves musulmanes qui portent cette tenue traditionnelle couvrant le corps, ainsi qu’à la version masculine, le qamis.
Le ministre a affirmé son engagement à soutenir les chefs d’établissement face à toute opposition, pression ou tentative d’ingérence, considérant cela comme une menace pour les principes républicains.
La note de service, publiée au Bulletin officiel, a souligné que dans certains établissements, la montée du port de l’abaya ou du qamis avait suscité de nombreuses interrogations nécessitant une réponse unifiée de l’institution scolaire dans l’ensemble du pays.
Conformément à la loi du 15 mars 2004, la note a précisé que le port de ces tenues, qui affiche ostensiblement une appartenance religieuse en milieu scolaire, ne serait pas toléré. En cas de refus de l’élève de renoncer à ces tenues au sein de l’établissement ou pendant les activités scolaires, une procédure disciplinaire serait mise en place.
Article écrit par : Claude Yanga
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