La plateforme des Forces vives du Sénégal F24 a exprimé son mécontentement dans un communiqué adressé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) vendredi dernier. Elle dénonce les interdictions répétées de ses manifestations pacifiques qu’elle planifie depuis plusieurs mois.
Cette organisation regroupe des partis d’opposition, des groupes de la société civile et des syndicats de travailleurs. Elle affirme que les autorités continuent de violer les droits constitutionnels des citoyens en interdisant systématiquement leurs manifestations.
Les dirigeants de la F24 s’interrogent sur le fait qu’aucune enquête administrative n’ait été menée avant de recevoir une réponse négative par voie de presse concernant leur demande de rassemblement à Dakar ce vendredi.
La F24 appelle les citoyens à se mobiliser davantage pour exiger la libération de tous les détenus politiques et la tenue d’une élection présidentielle libre, transparente et inclusive prévue pour le 25 février 2024.
Ils annoncent également qu’ils déposeront une nouvelle demande de rassemblement lundi.
L’interdiction en question concerne un rassemblement prévu le 15 septembre 2023 à la Place de la Nation à Dakar, au nom du mouvement « Y en a marre », qui fait partie de la plateforme des Forces vives du Sénégal F24. L’arrêté a été émis par le préfet de Dakar, Mor Talla Tine, et confié à la charge du commissaire central de Dakar pour son exécution.
Il est important de noter que les manifestations de cette organisation sont interdites depuis plusieurs mois.
Article écrit par : Aicha Ndiaye
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM a pour vocation de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens, des associations, des ONG ou des professionnels au Sénégal. Cliquez-ici pour créer votre compte et publier votre article.