La course à la présidentielle sénégalaise, prévue dans cinq mois, s’intensifie alors que de nouvelles candidatures sont annoncées. Après Thierno Alassane Sall, c’est au tour de l’ancien ministre des affaires étrangères sous le régime de Wade, Cheikh Tidiane Gadio, de se jeter dans l’arène politique.
Dans une déclaration récente, Gadio a expliqué son engagement en ces termes : « Cette candidature est une exigence absolue vu le contexte national, africain et international très particulier. »
Selon l’ancien parlementaire de la 13e législature, le Sénégal est à un « tournant critique de sa glorieuse histoire », et il est impératif de prendre des mesures pour faire face à cette période tumultueuse. Gadio rappelle que le Sénégal a récemment frôlé la catastrophe et que les conditions pour une bascule dans l’inconnu étaient indéniablement présentes.
Pour justifier sa candidature, Cheikh Tidiane Gadio a mis en avant son expérience en matière de résolution de crises. Il déclare avoir été sollicité par ses partisans pour « se lever et faire ce qu’il avait fait pour la Côte d’Ivoire lors de la rébellion en 2002 en obtenant le cessez-le-feu de Bouaké ». Il rappelle également ses initiatives de médiation en Mauritanie, en Guinée-Bissau, ainsi qu’en Madagascar.
Enfin, le candidat déclaré pour la prochaine élection présidentielle promet de détailler son programme pour le Sénégal dans les prochains jours. Alors que la compétition s’intensifie, la population sénégalaise attend avec impatience de connaître les propositions de Cheikh Tidiane Gadio pour l’avenir de leur pays. La scène politique sénégalaise s’anime, et les enjeux de cette élection présidentielle s’annoncent cruciaux.
Article écrit par : Fatoumata Diop
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