À Dakar, un homme a été pris au piège et soumis à des traitements inhumains. Ces événements ont eu lieu dans un salon de massage.
La victime, Modou.Nd, cherchait à se détendre en réservant un massage dans un salon dont il avait vu la publicité sur Facebook, offrant des tarifs abordables. Cependant, ce qui aurait dû être une simple séance de relaxation a rapidement tourné au cauchemar.
À son arrivée au salon vers 14 heures 30, Modou tombe sur à un groupe de quatre femmes qui discutaient avec cinq hommes, une situation qui l’a immédiatement mis en alerte. Prudent, il a tenté de quitter le salon, mais la propriétaire du lieu, identifiée comme M.D., l’a empêché de partir.
Selon les dires de la victime, Modou aurait affirmé que quiconque entre dans son salon ne peut en sortir sans avoir reçu un massage. Les jeunes hommes auraient alors été sommés de le retenir de force. On lui aurait ordonné d’avoir des rapports sexuels avec l’une des jeunes femmes présentes. Malgré sa résistance, il a été déshabillé de force et contraint de se plier à cette demande.
Pire encore, la propriétaire du salon aurait enregistré ces faits avec plusieurs téléphones portables. Elle aurait promis à Modou qu’il serait libéré une fois qu’il aurait « terminé ». Le jeune a été retenu contre son gré de 15 heures à 19 heures, en plus d’être dépouillé de 10 000 FCFA qu’il avait sur lui.
Traumatisé et blessé au visage, Modou a porté plainte au commissariat local. Les policiers ont agi rapidement, perquisitionnant le salon de massage et arrêtant les suspects présumés. Lors de la fouille, ils ont découvert deux téléphones portables, des lubrifiants et une grande quantité de préservatifs.
L’enquête de la police a révélé que le salon de coiffure était en fait une façade pour des activités de proxénétisme. De plus, la vidéo des actes forcés impliquant le jeune Modou avait été transférée à un tiers. La propriétaire du salon de massage est actuellement poursuivie pour séquestration, chantage, violence, atteinte à l’intégrité physique et collecte de données.
Les autres personnes arrêtées dans cette affaire font face à des accusations de complicité. Tous seront traduits devant le procureur de la République pour répondre de leurs actes présumés, dans une affaire qui a choqué la communauté locale.
Article écrit par : Emilie Dème
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