Un juge new-yorkais a rendu une décision le mardi 26 septembre, déclarant que Donald Trump et deux de ses enfants, Donald Jr. et Eric Trump, étaient responsables de fraudes financières répétées dans les années 2010, où ils avaient gonflé la valeur des Actifs de la Trump Organization. Cette décision intervient avant même le début du procès civil prévu pour lundi.
Cette décision est un coup dur pour l’ancien président américain, qui envisage de se présenter à l’élection présidentielle de 2024 et cherche à prendre sa revanche sur son successeur, Joe Biden. En revanche, elle renforce la position de la procureure générale de l’État de New York, Letitia James, qui avait intentionné une action en justice contre Donald Trump et réclame 250 millions de dollars d’amendements, ainsi que des interdictions de diriger des entreprises.
Le procès civil qui commence lundi est le premier d’une série pour l’ancien président, qui devra également être comparé devant la justice fédérale pour des accusations liées à ses tentatives de renverser le résultat de l’élection présidentielle de 2020, ainsi que devant la juge de l’État de Géorgie pour des allégations de manipulation des résultats électoraux face à Joe Biden.
La procureure générale Letitia James, élue démocrate, avait tenté un procès civil contre Donald Trump, l’accusant d’avoir exagéré la valeur des actifs de la Trump Organization, ce qui aurait permis d’obtenir des prêts plus avantageux de 2011 à 2021.
Dans sa plainte, le procureur général a cité plusieurs exemples, dont la surestimation de la valeur du triplex de Donald Trump dans la Trump Tower à New York, ainsi que d’autres propriétés et terrains. Le juge Arthur Engoron, dans sa décision de 35 pages, a qualifié les arguments de la défense de Trump de « monde fantaisiste » et a déclaré que Donald Trump et ses enfants étaient « responsables » de « violations répétées » de la loi.
Sur son réseau social Truth Social, Donald Trump a réaffirmé son innocence, qualifiant le juge « d’haineux » et affirmant que sa valeur financière était bien supérieure à ce que disaient ses déclarations financières. Il a également soutenu que les banques n’avaient jamais eu de problèmes avec les prêts accordés.
Article écrit par : Cheikh Faye
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