Article opinion écrit par la contributrice : Mbayang Sarr
La tontine, une pratique enracinée au Sénégal et dans de nombreux pays africains, est souvent perçue comme une bouée de sauvetage financière, particulièrement pour les femmes qui cherchent à concrétiser leurs projets.
Mais soyons prudents, toutes les tontines ne sont pas fiables. Les querelles liées à l’argent peuvent entraîner des disputes qui, parfois, se terminent devant les tribunaux pour abus de confiance. Malheureusement certains gestionnaires de tontine ne sont pas dignes de confiance.
Cette forme d’épargne collective, où chacun contribue et tour à tour une personne bénéficie de la cagnotte, offre une alternative aux difficultés d’obtention de prêts bancaires aux taux exorbitants. Ce système n’est pas uniquement destiné à initier des projets, il sert également à sauver des entreprises en difficulté.
Prenons le cas de Ndèye Ndiaye, qui, face aux taux d’intérêt jugés absurdes des banques, s’engage dans plusieurs tontines simultanément. Mais pour ces deux dernières tontines, elle n’a toujours pas perçu son argent d’une valeur de 850.000frs, cela fait 6 mois maintenant.
Elle en a fait part aux autres participantes et il s’avère que d’autres étaient dans la même situation qu’elle. Après une entente mutuelle entre elles, une plainte a été déposée contre la dame qui gérait la tontine. La police n’a pas pu localiser cette dernière, qui avait disparu, pour lui remettre sa lettre de convocation.
Il est peut-être temps de se poser des questions. La sécurité laisse à désirer. Les risques potentiels de disputes et d’abus de confiance doivent être pris en considération. La tontine, traditionnelle mais parfois périlleuse, nécessite peut-être une réflexion approfondie pour garantir la confiance des participants.
Article opinion écrit par la contributrice : Mbayang Sarr
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